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QUATRIÈME ENNÉADE, LIVRE VII.


Porphyre, dans son traité De l’âme, a reproduit la polémique de Plotin contre les Péripatéticiens et les Stoïciens. Voy. ci-après, p. 622.

Proclus, dans divers passages de ses écrits, développe quelques-unes des idées qu’on trouve dans ce livre de Plotin (Voy. ci-dessus, p. 468, 469, 470).

§ V. rapprochements entre plotin et saint augustin.

Plusieurs Pères de l’Église, tels que saint Athanase d’Alexandrie (Discours contre les Gentils, I, p. 35-36), saint Grégoire de Nysse (De l’Âme et de la Résurrection, p. 184, éd. de Paris, 1638), saint Basile (Règles monastiques, p. 670. 676, éd. de Paris, 1618), Némésius (que nous avons cité dans les notes, p. 455, 457), paraissent s’être inspirés de Plotin. Mais celui qui lui a fait les emprunts les plus faciles à reconnaître et les plus importants est sans contredit saint Augustin.

Le traité que ce Père a composé Sur l’immortalité de l’âme est tiré presque entièrement de notre auteur (Voy. ci-dessus, p. 440, 462, 463, 467, 469, 472). Il a encore employé des arguments empruntés à Plotin dans son traité De la Quantité de l’âme (Voy., ci-dessus, p. 443, 447, 455) dont nous avons déjà parlé ci-dessus (p. 544), dans sa Lettre CLXVI Sur l’Origine de l’âme humaine (Voy. ci-dessus, p. 444, 450), ainsi que dans ses traités Sur l’âme et son origine (Voy. ci-dessus, p. 451, 458) et Sur la Trinité (Voy. ci-dessus, p. 452).

Le P. Thomassin cite également avec éloge ce livre de Plotin dans ses Dogmata theologica. Nous avons indiqué ces citations dans les notes, p. 444, 445, 470, 471.

§ VI. auteurs qui ont mentionné ce livre.

Ce livre est mentionné par Olympiodore (Cod. I, p. 63, 185 ; Cod. III, p. 38, 40).

Il l’est aussi par Jean Philopon (De l’Éternité du monde, VII, 4) :

« Il est donc de toute nécessité que l’essence de l’âme, dont procèdent de pareils actes [intellectuels] soit séparable et indépendante de tout corps, comme l’ont pensé Platon et les philosophes les plus illustres. C’est en effet sur ce principe que Plotin a basé sa démonstration de l’immortalité de l’âme, en prouvant que l’âme, ayant des actes [intellectuels] séparés du corps, doit avoir également une essence qui soit séparée du corps et, par conséquent, immortelle. »