Page:Plotin - Ennéades, t. II.djvu/675

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
TRAITÉ DE L’ÂME
PAR
JAMBLIQUE
ET FRAGMENTS DIVERS.




Traité de l’âme. — I. Questions que soulève l’étude de l’âme. II. De l’Essence de l’âme. III. Des Facultés. IV. Du Nombre des facultés. V-VII. Des Facultés qui constituent l’essence de l’âme. VIII. Des Opérations. IX. Des Actes. X. Du Nombre des âmes. XI. De la Descente des âmes. XII. De la Différence qui existe dans la descente des âmes. XIII-XIV. De la Vie de l’âme dans le corps. XV. De la Mort. XVI. De la Purification. XVII. De la Récompense[1].
Commentaire du traité d’Aristote sur l’âme. — XVIII. Des Sens. XIX. De la Vue. XX. Du Sens interne. XXI. De l’Imagination. XXII-XXIII. De l’Intelligence.
Lettre sur le destin.
Questions que soulève l’étude de l’âme.

I[2]. Aristote ramène les principes qui paraissent le plus évidemment constituer la nature de l’âme à trois caractères essentiels, savoir, le mouvement, la connaissance, la ténuité de la substance (λεπτότης τῆς οὐσίας (leptotês tes ousias)), qu’il nomme quelquefois substance incorporelle (ἀσώματος ὑπόστασις (asômatos hupostasis))[3] ; puis, il examine par rapport à chacun de ces

  1. Les titres qui composent ce sommaire sont tirés de Stobée (Voy. les notes d’Heeren). Les termes dont ils sont formés se retrouvent tous dans le texte même de Jamblique.
  2. Stobée, Eclogœ physicœ, LII, 528, p. 858, éd. Heeren.
  3. Aristote dit dans son traité De l’Âme (I, 2 ; p. 108, 119 de la trad. de M. Barthélemy Saint-Hilaire) : « Le début de notre recherche, c’est de poser tout d’abord les principes qui paraissent le plus évidemment appartenir à la nature de l’âme… Ainsi tous les philosophes, on peut le dire, définissent l’âme par trois caractères : le mouvement, la sensation et l’immatérialité (τὸ ἀσώματον (asômaton)).