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NOTES

lémée Philadelphe, environ deux cents ans avant l’ère chrétienne. Il avait composé plusieurs ouvrages qui sont tous perdus.

(30). Égée l’avait, dit-on, fait tuer dans le bourg d’Énoé, parce qu’il avait promis du secours aux Pallantides. D’autres assurent qu’il avait été tué par le taureau de Marathon, et que Minos en avait injustement accusé les Athéniens. Diodore de Sicile dit qu’il fut tué près de Thèbes.

(31). Aristote avait décrit le gouvernement de cent cinquante-huit républiques ; cet ouvrage est perdu ; il n’en reste que des fragmens.

(32). Plutarque confond ici le premier Minos, fils de Jupiter et d’Europe, dont Homère et Hésiode ont fait les plus grands éloges, avec le second Minos, petit-fils du législateur des enfers, et fils de Lycarte et d’Ida. C’est celui-ci qui imposa le tribut aux Athéniens. Cette erreur est d’autant plus étonnante, qu’il distinguera bientôt lui-même ces deux Minos.

(33). Il y eut en Grèce deux historiens du nom d’Hellanicus, l’un né à Lesbos, et plus ancien qu’Hérodote de douze ans, et l’autre de Milet, postérieur au premier. C’est vraisemblablement le second que Plutarque cite. Entre plusieurs ouvrages qu’il avait composés, et qui sont tous perdus, Thucydide parle d’une Histoire de l’Attique dont il dit que le style était concis et serré, mais qu’elle manquait d’exactitude sur la chronologie.

(34). Thucydide dit que les Athéniens ne commencèrent à devenir hommes de mer que dix ou douze ans après la bataille de Marathon ; cependant Homère dit qu’ils envoyèrent cinquante vaisseaux au siège de Troie. Mais ce n’étaient que des barques découvertes,