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NOTES

(53). Lorsque Sylla se fut rendu maître d’Athènes, il y exerça les plus grandes cruautés. Quelques Athéniens, s’étant sauvés, allèrent à Delphes pour demander à Apollon si la dernière heure de la ville était venue. La prêtresse leur répondit : Ce qui est de l’outre. C’était une allusion à l’oracle rapporté par Plutarque.

(54). Les jeux olympiques ne furent pas établis par Hercule, mais par Iphitus, l’an du monde 3174.

(55). Ces jeux funèbres en l’honneur de Mélicerte, adoré sous le nom de Polémon, avaient été institués à Corinthe par Sisyphe. Ils fuient nommés Isthmiques, de l’isthme du Péloponnèse où on les célébrait.

(56). Andron avait composé un ouvrage intitulé l’Epitome des parentés. On ignore en quel temps il a vécu.

(57). Rien n’est plus fabuleux, dit M. Dacier, que l’histoire des Amazones. Leurs noms seuls, qui sont tous grecs, tandis qu’on supposait ces femmes Scythes de nation, prouvent qu’il ne faut point y chercher l’exactitude historique. M. Gebelin, dans ses Allégories orientales, explique toute la fable d’Hercule et des Amazones, par le cours du soleil dans le zodiaque. Cet Hérodore dont il est parlé ici était de Pont, el avait écrit une Vie d’Hercule.

(58). Bion, de Soli en Cilicie, avait fait une histoire d’Ethiopie.

(59). Cette prononciation vicieuse consiste dans le changement de l’accent aigu en circonflexe. Avec l’accent aigu, le mot grec signifie la maison d’Hermus ; avec le circonflexe, qui fait contracter la dernière syllabe, c’est Hermès ou Mercure.

(60). C’était, selon Hérodien, cité par Etienne de Bysance, un lieu voisin de la citadelle d’Athènes, où le peuple tenait ses assemblées, et dont le nom, qui