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LYCURGUE.
XXIII. Lois qui γ sont relatives. XXIV. Communauté de femmes, XXV. Première éducation des enfans. XXVI. Celle des garçons à l’âge de sept ans. XXVII. À l’âge de douze ans. XXVIII. Le vol permis, XXIX. Manière dont on formait le jugement des enfans. XXX. Réparties courtes et vives des Spartiates. XXXI. Leur musique et leurs chansons. XXXII. Leur parure militaire. XXXIII. Leur marche à l’ennemi. XXXIV. Si Lycurgue fut un homme de guerre. XXXV. Les arts mécaniques abandonnés aux Ilotes. XXXVI. Point de procès à Sparte. Réjouissances continuelles. XXXVII. Ils honoraient le Dieu Ris. XXXVIII. Lois pour l’élection des Sénateurs. XXXIX. Pour les funérailles et pour le deuil. XL. Pour les voyages. Sur les étrangers. XLI. Réflexions sur les lois de Lycurgue. XLII. Il en fait jurer l’observation aux citoyens, et part pour Delphes. XLIII. Ses lois se maintiennent pendant cinq siècles. XLIV. Époque et cause de leur décadence. XLV. Avantages de ces lois. XLVI. On rend à Lycurgue, après sa mort, les honneurs divins.

I. On ne peut rien dire de certain sur le législateur Lycurgue. Son origine, ses voyages, sa mort, enfin ses lois mêmes et la forme de gouvernement qu’il a établie, sont rapportés diversement par les historiens ; mais ce dont ils conviennent le moins, c’est le temps où il a vécu. Les uns le font contemporain d’Iphitus ; et disent qu’il régla avec lui l’armistice qui s’observe pendant les jeux olympiques(1). De ce nombre est Aristote le philosophie, qui donne pour preuve de son sentiment un disque olympique sur lequel est