Page:Plutarque - Vies, traduction Ricard, 1829, tome 1.djvu/465

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NOTES
SUR SOLΟΝ.

(1) Didyme d’Alexandrie, grammairien de l’école d’Aristarque, florissait du temps d’Auguste. Il se rendit très célèbre par ses travaux immenses et par la multitude presque infinie de ses ouvrages, qu’il porta, dit-on, jusqu’au nombre de quatre mille, et qui étaient, pour la plupart, des Commentaires sur un très grand nombre d’orateurs et de poètes grecs. Aucun de ces ouvrages n’est parvenu jusqu’à nous ; car il n’est pas sûr qu’il soit l’auteur d’un Traité sur toutes les espèces de marbres et de bois, qui était en manuscrit dans la bibliothèque du collége des jésuites, quoiqu’il porte le nom de Didyme d’Alexandrie. Quant aux Scholies d’Homère, que nous avons également sous son nom, elles ne sont pas de lui, et ont été extraites de divers auteurs par un autre Didyme, bien postérieur à celui d’Alexandrie. — Asclépiade, dont il est question tout de suite, était de Mirlée en Bithynie, et vivait du temps du grand Pompée. Il était grammairien de l’école d’Apollonius, et avait corrigé les ouvrages de plusieurs philosophes, comme Aristarque avait corrigé ceux des poètes. Cet écrit ne nous a pas été conservé, et on ne peut qu’en regretter la perle. Il y eut un autre Asclépiade, plus jeune que celui-ci, qui avait fait un Traité de grammaire ; il était aussi de Myrlée. — On trouve deux Philoclès, tous deux poètes