Page:Plutarque - Vies, traduction Ricard, 1829, tome 11.djvu/184

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

renversa de son côté tout ce qui lui faisait tête, et poursuivit les fuyards jusqu’au camp de César, qui fut livré au pillage. Il se préparait à un second combat, lorsque ce même spectre lui apparut encore la nuit, sans proférer une seule parole. Brutus, qui comprit que son heure était venue, se précipita volontairement au milieu des plus grands dangers. Cependant il ne mourut pas dans le combat ; ses troupes ayant été mises en déroute, il se retira sur une roche escarpée ; là, se jetant sur son épée, avec l’aide d’un de ses amis, il se l’enfonça dans la poitrine, et expira sur le coup.


Fin de la Vie de César