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SUR ALEXANDRE.

vant Strymoninm, au rapport d’Etienne de Bysance. On ne sait pas sa position.

(10) Les sciences acromatiques, suivant la signification de ce terme, étaient celles qu’il fallait écouter et apprendre de la bouche même du maître. Le mot époptiques est pris ici métaphoriquement, et emprunté de l’initiation aux mystères de Cerès ; on appelait époptés, d’un mot qui signifie voir, ceux qui avaient eu l’inspection, la vue de ce qu’il y avait de plus secret dans ces mystères. On désignait par ces deux termes les sciences les plus hautes et les plus diiBciles.

(11) C’étaient deux philosophes Indiens vers qui Onésicritus avait été envoyé, comme on le verra plus bas.

(12) On ne trouve point dans les anciens géographes un peuple nommé Médares, et tous les critiques s’accordent à y substituer celui de Mœdes ou Mèdes : car l’oilhographe de ce nom varie chez les auteurs. II existait dans la Thrace, auprès de la Macédoine, aux pieds du mont Pangée, une province appelée la Mocdie par tous les anciens. Les habitans, appelés Mœdes, étaient accoutumés à infester la Macédoine, surtout lorsque ses rois en sortaient pour quelque expédition.

(13) Le Céphise prenait sa source dans la Phocide, baignait les murs de Chéronée, et se déchargeait dans le lac Copaïs en Béotie.

(14) Ce sont les mystères de Cérès qu’on célébrait tous les ans à Eleusis, près d’Athènes, avec beaucoup de pompe, au mois de Boédromion, ou Septembre.

(15) Arrien, en parlant de ce prodige de la statue