Page:Plutarque - Vies des hommes illustres, Charpentier, 1853, Tome 1.djvu/419

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de tant d’attaques envieuses, cette monarchie, comme on l’appelait, et cette tyrannie, on reconnut alors qu’elle avait été, pour l’État, comme un boulevard de salut : tant le gouvernement se plongea, après lui, dans la corruption, dans une multitude de passions mauvaises, qu’il avait forcées de rester cachées, en les affaiblissant, en les humiliant, et qu’il avait empêché de devenir incurables, réduites qu’elles étaient à l’impuissance[1].

  1. Voyez, pour l’histoire des dernières années de la guerre du Péloponnèse, les Vies d’Alcibiade, de Nicias et de Lysandre.