ments, adoucit la fierté, elle met fin aux discordes et aux querelles ; c’est elle qui établit parmi les hommes l’harmonie et la justice.
Bientôt ma folie paraîtra aux yeux de tous les citoyens ; elle paraîtra quand la vérité se fera jour.
Pour le peuple, les meilleurs chefs sont ceux qui ne sont ni trop sévères, ni trop indulgents.
Il faut dire au blond Critias d’écouter son père ; il n’obéira pas à un chef qui a l’esprit égaré.
Je viens moi-même, comme héraut de la riante Salamine, prononcer devant le peuple un poème au lieu de discours… J’aimerais mieux être alors un Pholégandrien ou un Sicinite, non plus un Athénien, et avoir changé de patrie. Car à l’instant cette parole retentira parmi les hommes : « Voilà un de ces Athéniens qui ont abandonné Salamine… » Allons à Salamine, allons combattre pour cette île charmante et repoussons loin des nous la honte.
J’en appelle à bon droit au témoignage de l’illustre mère de Cronos, la meilleure des divinités de l’Olympe,