Le pauvre paillasse qui saute poar amuser,
Que personne ne ie nomme cn se moquant :
J’y à a la cour même, m’a-t-on dit,
Un sauteur appelé le Premier ministre.
Voyez-vous ce jeune révérend
Faire des grimarcs pour émoustiller la populace ?
H ! rit de notre bande de charlatans—
C’est une rivalité de métier.
Et maintenant je vais tirer ma conclusion,
Car, ma fui ! j’ai le gnsier diablement sec ;
Celui qui est bôte pour lui-même,
Bon Dicu ! celui-là est bien plus stupide que moi.
RÉCITATIF ;
Ensuite prit la parole une vigoureuse matrone
Qui savait très-bien attraper l’argent,
Car elle avait accroché plus d’une bourse,
Et avait été plongée dans plus d’un cechot.
Son tourtereau avait été un homme des Hautes-Terres ;
Mais que de gens ont pour lot la corde fatale !
Avec des soupirs et des sanglots elle commença ainsi
A pleurer son beau John le montagnard.
AIR.
Mon amant était né dans les Hautes-Terres,
Il tenait en mépris los lois des Basses Terres ;
Mais toujours il fut fidèle à son clan,
Mon brave et beau Juho le montagnard,
,
CHŒUR
Chantez, oh ! mon beau john le montagnard !
Chantez, oh ! mon beau Johan le montagnard !
Il n’y a pas un garçon dans tout le pays
Egal à mon John le montagnard.
Avec sa jupe courte ét son plaid de tartän,
Et sa boune claymore à son côté,
il attrapait le cœur des dàmes,
Mon brave et beau John le montagnard.
Chantez, etc.
Nous battions tous le pays de la Twecd à la Spey,
Et nous vivions gaiement comme des lords et des ladies ;
Car il ne craignail pas une lisure des Basses-fetres,
Mon brave et beau John le montagnard.
Chantez, etc.
Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/392
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POÉSIES DE BURNS.