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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/397

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POÉSIES DE BURNS.


Demanda ay poëèts
De défaire son ballot et de choisir use chan4on,
Une ballade des meilleures ;
Lui, se levant, joyeux,
Entre ses deux Débora,
Regarda autour da lui, et les vit
Impatients d’entonger le chœur.
° AIR.
Voyez ! le -pot fumant devant nous,
Observez notre cercle jovial en guenilles
Reprenez le cœur à la ronde,
Et chantons avec transport.
CRŒUR.
Foin de ceux que la loi protège !
La liberté est un splendide festin !
Les cours furent érigées pourles läches,
Les églises bâties pour plaire aux prêtres.
Qu’est-ce qu’un titre ? qu’est-ce qu’un trésor ?
Qu’est-ce que le soin de la réputation ?
Si nous menons une vie de plaisir,
Qu’importe où et comment !
Foin, etc.
Un tour et un conte toujours prêts,
Nous errons toute la journée ;
Et la nuit, dans la grange ou l’étable,
Nous caressons nos catins sur le foin.
Foin, etc.
Le carrosse suivi d’une escorte
Parcourt-il plus léger la campagné ?
Le sage lit du mariage
Voit-il de plus brillantes scènes d’amour ?
Foin, etc.
La vie n’est que bigarrures,
Nous ne nous inquiétons pas comment elle va ;
Qu’ils fassent de l’hypocrisie sur le décorum,
Ceux qui ont des réputations à perdre.
Foin, etc.
Je bois aux bougettes, aux bissacs et aux hbesaces !
Jo bois à toute la bande vagabonde !