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Page:Poésies de Madame Deshoulières 1824.djvu/187

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DIVERSES

Par de feintes rigueurs rendons-le misérable.
Un amant sûr d’être aimé
Cesse toujours d’être aimable.

Sur Monsieur l’abbé Testu.

L’aventure est trop ridicule
Pour ne la pas faire savoir ;
Il offrait à dame incrédule
Sa chandelle, et la faisait voir
Sans s’émouvoir, sans s’émouvoir,
La folette tira sa mule,
Et la fit servir d’éteignoir.

Au lieu de venger cette injure,
Les Amours, à malice enclins,
Riaient entre eux de l’aventure
Du doyen des abbés blondins.
Ces dieux badins, ces dieux badins,
Se disaient : Vois-tu la coiffure
Qu’on a mise au dieu des jardins.