Page:Poésies de Schiller.djvu/101

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« Que celui qui a cueilli une de ces fleurs n’espère pas avoir l’autre. Que celui qui ne peut pas croire cherche la jouissance. Cette loi est éternelle comme le monde. Que celui qui peut croire sache attendre. L’histoire du monde est le jugement du monde.

« Tu as espéré, voilà ta récompense. Ta foi, voilà ton bonheur ; tu peux interroger les sages : ce que l’on retranche d’une minute, l’éternité ne le rend jamais. »