Page:Poésies de Schiller.djvu/148

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enchaînes l’esprit dans un mot sonore, et la pensée libre s’égare dans l’orage.

Ainsi arrache-toi, âme noble, à l’erreur, et conserve la croyance céleste. Ce que nulle oreille n’a entendu, ce que nul œil n’a vu, c’est le beau, c’est le vrai. Il n’est pas dans les choses du dehors où l’insensé le cherche, il est en toi ; c’est là que tu le portes à tout jamais.