scène du cordon de sonnette et du gourdin, sans omettre celle du canard. Je crus un instant qu’il allait vraiment nasiller. Cependant il finit, comme la première fois, par se calmer, par s’exprimer et agir en être raisonnable. Il refusa néanmoins de porter mon cartel, et me persuade même qu’il ne fallait pas l’envoyer ; mais il eut la candeur de reconnaître que le Faucheux avait à mon égard des torts impardonnables, — surtout en ce qui concernait les épithètes de « gentleman » et de « savant. »
Vers la fin de cette entrevue, M. Crab, qui semblait s’occuper de mes intérêts avec une sympathie toute paternelle, me suggéra que je pourrais gagner ma vie d’une manière honorable et soutenir ma réputation en jouant parfois Thomas Hawk pour le Sucre d’orge.
Je priai M. Crab de vouloir bien m’apprendre quel était ce M. Thomas Hawk, et comment on s’attendait à me voir jouer son rôle.
Ici encore, M. Crab fit de grands yeux (comme nous disons en Allemagne) ; mais, revenu enfin de sa profonde surprise, il m’assura qu’il se servait des mots « Thomas Hawk » afin d’éviter d’employer une expression aussi triviale que celle de Tommy[1] ;
- ↑ Diminutif de Thomas. (Note du traducteur.)