Baldazzar ? — De quel fardeau de parfums ces buissons chargent le zéphyr ! Jamais, à mon avis, œil mortel n’a vu un jour plus beau, plus digne de l’Italie ! — Qu’a dit le comte ?
Que lui, Castiglione, en l’absence de toute haine héréditaire et de tout motif de querelle entre ta seigneurie et lui, ne peut accepter ton défi.
C’est juste, — très-juste. Dis-moi, Baldazzar, dans la froide et peu sympathique Bretagne, que nous avons si récemment quittée, quand as-tu contemplé un ciel aussi calme, aussi libre de la souillure malfaisante des nuages ? — Il a donc répondu… ?
Rien que les paroles que j’ai répétées : le comte Castiglione ne veut pas se battre, ne voyant aucun motif de querelle.
Eh bien, il dit vrai, — très-vrai. Tu es mon ami, Baldazzar, et je ne l’oublie pas : tu vas me rendre un service. Veux-tu retourner auprès de cet homme et lui dire que moi, comte de Leicester, je le tiens pour un misérable ? — Voilà ce que je te prie de dire