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XII
POÉSIES
ULALUME[1]
I
Les cieux étaient gris et calmes, les feuilles racornies et brûlées ; — les feuilles toutes flétries et brûlées ; il faisait nuit dans ce solitaire mois d’octobre de ma plus ténébreuse aimée ; — c’était près du sombre lac d’Auber, — là-bas près du marais d’Auber, dans les forêts que hantent les vampires, dans le pays boisé de Weir.
- ↑ Edgar Poe composa Ulalume peu de temps après la mort de sa femme, — cette douce et poitrinaire Virginie qu’il avait toujours, quoi qu’aient dit ses détracteurs, entourée de soins touchants.
(Note du traducteur.)