Page:Poe - Les Poèmes d’Edgar Poe, trad. Mallarmé, 1888.djvu/152

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A F.-S. O.

Tu voudrais être aimée ? Donc que ton cœur ne s’écarte de son sentier présent ! Etant de tout point ce que tu es maintenant, ne soit rien de ce que tu n’es pas. Ainsi, pour le monde, tes nobles façons, ta grâce bien plus que beauté, seront un thème sans fin de louange ; à l’amour — un simple devoir.

A. F.

Bien aimée, parmi les maux pressants qui s attroupent autour de mon sentier terrestre — morne sentier, hélas ! où ne croît pas même une rose solitaire, mon âme a, du moins, un soulas dans des rêves de toi, et y sait un Éden de chers repos.