Page:Poe - Les Poèmes d’Edgar Poe, trad. Mallarmé, 1889.djvu/118

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tifié dans leur feu élyséen. Ils emplissent mon âme de beauté (qui est espoir), et sont loin, au haut des cieux, — les étoiles devant qui je m’agenouille dans les tristes, taciturnes veilles de ma nuit ; tandis que, dans le rayonnement méridien du jour, je les vois encore, — deux suaves, scintillantes Vénus, inextinguibles au soleil.