pagnie ? nous dit l’officier, son carnet en main.
— Mon lieutenant, lui dis-je, mon ami ne vous avait pas vu.
— Taisez-vous, mêlez-vous de ce qui vous regarde. Je vais vous apprendre la politesse ! Que deviendra la discipline si les vieux — et il touchait du doigt la barbe presque blanche de mon bon Leroux — si les vieux ne donnent pas l’exemple.
J’eus beaucoup de peine à empêcher Leroux de riposter et je l’emmenai, presque de force, chez le capitaine Aillet qui résidait justement en ville où il remplissait les fonctions de capitaine-major.
Mis au fait, le capitaine nous rassura sur les suites, nous disant :
— Soyez sans crainte, j’en fais mon affaire.
Nous sûmes que, le lendemain, au rapport, le capitaine, coupant court aux griefs longuement exposés du sous-lieutenant, lui dit :