et les corps à corps des chevaliers de la Table Ronde — où, du reste, je crois que j’eus fait triste figure — j’aurais voulu riposter aux formidables coups de canon des Prussiens. Hélas ! nous étions là, terrifiés par le bruit, écrasés sous l’explosion, sans voir notre ennemi, sans personne à qui nous en prendre, à qui renvoyer une balle.
Combien nous regrettions de ne pas être partis avec Cambriels pour l’armée des Vosges. Au moment où la chose fut possible, pourquoi étions-nous restés ?
Un matin, j’étais allé au fort des Hautes-Perches pour assister au rapport. Le fourrier ayant été blessé, je le remplaçais. Voici ce qui me fut dicté :
« Des compagnies d’Éclaireurs allaient être formées, moitié Lignards moitié Mobiles. Le Capitaine serait pris dans l’infanterie de ligne, le Lieutenant dans la mobile, il n’y aurait pas de sous-lieu-