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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/145

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Le Capitaine nous avait dit :

— Vous logerez chez l’habitant.

« Dans les habitations » eût été plus exact, car tous les habitants avaient pris la fuite, laissant portes ouvertes et tout à l’abandon.

Le hasard me conduisit, avec mon escouade, dans un presbytère où notre bonne fortune nous fit trouver un vieux buffet, contenant un pot de miel, des pommes de terre et un bocal de cornichons.

Quelle aubaine pour la confection de menus que nous pûmes parfois édulcorer avec un certain art.

Mes camarades ayant trouvé aussi des bas de soie, se dirent :