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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/204

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m’avaient accompagné, partageaient mon optimisme. Nous rentrâmes triomphants près de nos camarades.

Nous passâmes encore cette nuit à la belle étoile. Le lendemain, les débris de notre 45e furent envoyés à Pérouse où nous devions attendre de nouvelles instructions.

Nous nous trouvions avec plaisir à Pérouse. Il y avait là une petite auberge qui nous avait été hospitalière. La compagnie s’étant cotisée pour fêter le succès — dont nous ne doutions pas ! — de notre pétition, nous avions porté nos rations de pommes de terre à l’auberge où l’on allait nous les