d’eux, ils étaient venus pour me recevoir un moment plus tôt.
Je trouvai mon pauvre Leroux extrêmement nerveux, ne pouvant imposer silence aux inquiétudes qu’il avait à mon endroit. Les questions se pressaient sur ses lèvres.
— Qu’as-tu fait ? Dans quel cas t’es-tu mis ? Si tu savais ce qu’on raconte !
Georges cherchait à le calmer. Ils me conduisirent au capitaine Duplessis.
Le capitaine m’arrêta dans les explications que je voulais lui donner.
— Ne me dites rien ! J’aime mieux ne rien savoir. C’est au commandant Livergne que vous aurez à exposer les faits. Vous irez le voir demain matin à huit heures. En attendant, reposez-vous.
Et, me rappelant :
— Ah ! écoutez-moi : un conseil, dans votre intérêt. Votre ami Leroux m’a demandé la permission de vous accompagner chez M. Livergne. Moi, je veux bien la lui