Vous rendez-vous compte de la situation où vous vous êtes mis ? Avez-vous lu quelque fois le code militaire, et savez-vous de quoi sont punis les faits dont vous êtes accusé ?
Enfin, ne vous tourmentez pas outre mesure. Je vais descendre au Conseil, j’y rencontrerai le capitaine Aillet. Je sais combien il s’intéresse à vous, et, à nous deux, ce sera le diable si nous ne trouvons pas un moyen de vous tirer de là.
Attendez-moi ici, aux Hautes-Perches. Allez, avec vos gardiens, vous chauffer au poste, je rentrerai à midi.
Jusque-là, le temps me parut long. Combien je respirai, quand je vis rentrer ce bon monsieur Livergne la figure épanouie, le sourire sur les lèvres.
— Eh bien, me dit-il, ça n’a pas été aussi difficile que je croyais. Aillet a trouvé un joint. Nous avons changé les motifs de la plainte et, au lieu de ce qu’il y avait et qui