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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/236

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les voûtes ou asphyxié par l’incendie.

Mais, le pire des supplices fut l’invasion des rats. Il y en avait, il y en avait, dans cette cave ! Je les entendais marcher par troupes. Comme mon matelas était par terre, leur armée me passait sur le corps. Je les sentais venir et je me mettais sur la défensive. À grands coups d’oreillers, je tâchais de les dissiper. Je m’étais fait donner un bâton, mais, dans l’ardeur que je mettais à me défendre, c’étaient surtout mes pauvres jambes qui recevaient les coups.

Au milieu de ces péripéties, ma guérison s’avançait. Le docteur prétendait que