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Page:Poilay - Souvenirs d'un engagé volontaire, 1907.pdf/85

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vieillard, et, en même temps, il donnait l’ordre d’atteler.

— Vous pourrez ainsi, nous dit-il, emporter plus facilement quelques provisions que vous partagerez avec vos camarades.

En effet, le char-à-bancs dans lequel il nous fit monter fut rempli de fruits et de gâteaux avec deux belles bouteilles de liqueur de cerises qui firent des heureux à notre arrivée.

Nous quittâmes à regret cet excellent homme. Lui-même ne nous fit ses adieux que d’une voix tremblante d’émotion.