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Page:Poincaré - Leçons sur les hypothèses cosmogoniques, 1911.djvu/117

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hypothèse de m. du ligondès

Posons

et

les sommes s’étendant à toutes les molécules. La quantité s’appelle le viriel du système.

Calculons  :

La première somme n’est autre que la force vive la seconde somme n’est autre que le viriel On a donc

(4)

Supposons que tous les points restent à distance finie et que leurs vitesses restent aussi finies : dans ce cas sera toujours fini. Prenant les valeurs moyennes des deux membres de l’équation (4) pendant un intervalle de temps très long il vient

Or, , valeurs de aux époques , sont finies, et est aussi grand qu’on le veut. On peut donc dire que pendant un temps très long la valeur moyenne du second membre est nulle : ce que nous écrivons, en surmontant les lettres d’un trait pour indiquer qu’il s’agit de valeurs moyennes,

(5)

Tel est le théorème du viriel.

75.Faisons d’abord l’application de ce théorème à un gaz renfermé dans un vase. Étant données deux molécules gazeuses m1 et m2, leur viriel a pour expression