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et celle qui est cédée à la source froide,

Nous pouvons choisir les masses m et m’ de manière que la chaleur empruntée à la source chaude soit nulle,

(2)


alors de cette égalité et de l’inégalité (1) il résulte


c’est-à-dire que la machine formée par l’accouplement de M et M’ produit un travail positif.

93. Jusqu’ici nous n’avons rien changé à la démonstration de Carnot. Continuons-la en introduisant le principe de l’équivalence.

Le corps qui se transforme dans M, empruntant une quantité Q1 à la source chaude, mais en cédant Q2 à la source froide, ne reçoit en réalité de l’extérieur qu’une quantité par unité de masse. Le travail extérieur correspondant produit pendant cette transformation est τ. Par conséquent, d’après le principe de l’équivalence,

Nous aurions de même

De ces deux égalités nous déduisons, en tenant compte de la relation (2),