Page:Poincaré - Thermodynamique (ed. 1908).djvu/147

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voir que, s’il était possible de produire du travail avec la source A seule, il serait également possible d’en produire avec la source B, quelle que soit la température de cette source.

Supposons d’abord T, > T, . Avec la source A nous pourrions, d’après notre hypothèse, produire un travail 1’ en empruntant une quantité de chaleur Q, à cette source. Mais nous pouvons faire fonctionner une machine dans le sens direct entre les sources B et A, de manière à produire un travail r’ en empruntant une quantité de chaleur Q, à la source chaude B et en cédant une quantité de chaleur Q, à la source froide A. L’ensemble de ces deux opérations donnerait un travail positifr + ’L" ; une quantité de chaleur Q, serait empruntée à la source B ; quant à la source A, elle reprendrait son état primitif. Nous aurions donc produit du travail en empruntant de la chaleur uniquement à la sourceB. Admettons maintenant qu’on ait T, <T, . Dans une première opération, nous pourrions encore produire un travailr en empruntant une quantité de chaleur Q, à la source A. Prenons cette source comme source chaude d’une machine thermique dontB serait la source froide. Si le cycle de cette machine est formé, comme dans le dernier considéré au § i00, de deux diabétiques réunies par des courbes quelconques comprenant entre elles les isothermes T, et T, , il est possible, en fournissant un travail ’r' à cette machine, d’emprunter une quantité déc haleur Q, à la source froide et d’en céder une quantité Q, à la source chaude. Par suite, à la fin de ces deux opérations, cette source chaude A reviendrait à son état primitif, et un travail ~:- ~:’ aurait été produit. Or, ce travail est positif ; en effet, d’après le prin-