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chaleur mesurée était indépendante du corps calorimétrique. Ce fait expérimental n’est qu’un cas particulier du principe de l'équivalence ; et en effet, s’il ne se vérifiait pas, la mesure de l’équivalent mécanique de la chaleur dépendrait du corps calorimétrique employé ; cet équivalent ne pourrait donc être constant.

61.

Remarque — Si l’on suppose que les vitesses des corps reprennent leurs valeurs initiales à la fin de la transformation, ou si les vitesses sont négligeables, comme il arrivera le plus souvent, la relation précédente devient

Dans cette relation et dans toutes celles que nous avons écrites jusqu’ici, l’énergie interne est supposée exprimée au moyen de l’unité de travail, le kilogrammètre. Souvent, cette forme de l’énergie est exprimée en calories ; dans ce cas sa valeur est égale au quotient de sa valeur en kilogrammètres par l’équivalent mécanique de la chaleur. Si nous désignons encore par U son expression en calories, il faudra donc, dans les formules qui précèdent, remplacer par  ; nous avons alors pour la dernière de ces formules


ou, en désignant par l’inverse de l’équivalent mécanique de la chaleur,

62. Nouvelles méthodes de vérification du principe de l'équivalence

La considération d’un système non isolé