ce qui changera la formule (10) en celle-ci
Or, en changeant les signes des quantités élevées à la puissance dans les termes de et , ce qui les rendra toutes positives, et exigera que l’on change aussi ou que l’on ne change pas les signes de ces termes, selon que le nombre sera impair ou pair ; et en intervertissant ensuite l’ordre de ces termes dont le nombre est fini, on verra aisément que cette expression de deviendra
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formule qui coïncide avec celle que Laplace a trouvée[1], d’une toute autre manière, pour le même objet.
Elle exprimera la probabilité que, dans un nombre quelconque d’épreuves, la somme des valeurs d’une chose A sera comprise entre les quantités et , en supposant que toutes les valeurs de A soient également possibles depuis zéro jusqu’à , et impossibles en dehors de ces limites. On y prolongera chacune des deux parties qui la composent jusqu’au terme où la quantité élevée à la puissance cessera d’être positive ; en sorte que si représente le plus grand nombre entier contenu dans , la première partie de cette formule s’arrêtera au ième terme ou auparavant, selon qu’on aura ou ; et il en sera de même à l’égard de la seconde partie, si est le plus grand nombre entier contenu dans .
Cela posé, quelle que soit la cause qui a déterminé la formation des planètes, on suppose que toutes les inclinaisons possibles des plans de leurs orbites sur celui de l’écliptique, depuis zéro jusqu’à 90°, ont été également probables à l’origine, et l’on demande de déterminer la
- ↑ Théorie analytique des probabilités, page 257.