Aller au contenu

Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


À LA FAMILLE L. A. SEERS, Beauharnois


Sur la mort d’Arthur


Ô fraîche et tendre fleur ! qu’un souffle délétère
Vient d’abattre en portant vers le ciel ton odeur,
Trop pure pour jeter tes reflets sur la terre,
Les anges t’ont cueillie au sein de ta candeur.
Mère, sèche tes larmes,
Cette fleur est au ciel ;
Elle orne de ses charmes
Les pieds de l’Éternel.