Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/152

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Ce sont bien les mêmes sentiers
Où je semais mon allégresse :
Au bout, le fleuve qui caresse
Le pied des houx, des églantiers.

Avec Belle du voisinage,
— Une candide et pure enfant —
Ces arbustes m’ont vu souvent
Jouer sous leur paisible ombrage.

Ô cette enfant — chers souvenirs —
Fut longtemps ma seule compagne !
Tous les échos de la campagne
Ont redit nos chastes plaisirs…