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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/162

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Et puis, un jour, nos bonnes mères
Qui s’aimaient pourtant — pour raisons —
S’étaient interdit leurs maisons.
Ô séparations amères !

Nous avons bien pleuré tous deux :
Mais nous partagions la querelle,
Et je ne voyais plus ma Belle
Qu’à travers le verger ombreux.

Adieu les jeux ! adieu les courses !
Adieu les grèves et les fleurs !
Papillons aux belles couleurs,
Volez sans crainte au bord des sources !