Aller au contenu

Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/164

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et tous ces endroits qui naguère
Ne disaient rien à mes désirs,
Avaient des voix et des soupirs
Caressés d’ombre hospitalière,

Et puis, ainsi, pendant longtemps,
Aux naïfs plaisir de l’enfance,
S’ajoutait l’ardente jouissance
De mon seizième et beau printemps.

Remplis d’illusions insignes,
Rêveur, je suivais sur les eaux,
De l’écume les blancs monceaux
Qui se berçaient comme des cygnes.