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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/165

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Un léger bruit de pas, soudain,
Se fait entendre sur la rive,
Puis une voix pure et craintive
Module un suave refrain.

J’écoute, et l’oreille tendue,
Je cherche à ravir aux échos,
Les doux accents, les tendres mots,
D’une chansonnette connue.

Ah ! c’est ma Belle ! Oui, c’est sa voix !
Elle s’avance avec mystère,
Portant l’amphore héréditaire
Que nous emplîmes tant de fois.