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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/167

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C’est là que je voyais flotter,
Suspendue à la verte branche,
De Belle la chemise blanche
Que sa mère laissait sécher.

Cette chemise qui naguère
Ne m’apprenait rien de nouveau,
Je l’invoquais comme un drapeau
Une séduisante bannière.

Et ce fut là que Belle encor,
Si grand’matin est revenue……
Sur son épaule à demi nue,
Flottait sa chevelure d’or.