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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/171

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Elle y pénètre à petits pas,
Plissant sa jupe sur la hanche,
Et vers chaque coquille blanche
Elle plonge son joli bras.

Et puis, ainsi, longeant la baie,
Elle dégarnit le sablon,
Tandis que le jaloux pinson
La suit en chantant dans la haie.

Chaque pas l’approche de moi ;
De plus en plus je vois sa grâce,
Je l’invoque, mais à voix basse…
Si Belle entendait, quel effroi !