Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/172

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Ah ! penche ta taille divine !
Dans le liquide cristalin,
Mire ton cou de blanc satin
Et ta frémissante poitrine !

Mais si Belle sait que non loin
Un indiscret jusques aux larmes
S’enivre, en épiant ses charmes,
Que dira-t-elle du témoin ?

Ce sombre penser m’inquiète…
Ma retraite semble en danger ;
Belle, c’est assez t’avancer !
Ah ! ne poursuis pas ta cueillette !