Aller au contenu

Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et Belle du regard le suit ;
Je ne vois plus, il me dénonce,
Et va s’accrocher à la ronce
De l’aubépine qui bruit.

Oh ! le reconnais-tu, chérie,
Ce vieux chapeau des jours d’antan
Qui sous tes yeux abattit tant
De papillons dans la prairie ?

Oh ! oui, car ta candide main
L’a bien souvent, de fleurs sauvages
Couronné, sous les frais feuillages,
Ou sur les mousses du chemin.