Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/176

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La pâleur envahit sa joue,
Et l’œil baissé, n’osant plus voir,
Elle interroge le miroir
De l’eau. Confus — je l’avoue —

Je cherchais une excuse en vain…
Que pouvais je, en effet, lui dire ?
Il ne me restait qu’à maudire
Ma roche et mon chapeau vilain.

Tremblant, je risque mon front pâle…
Regarde Belle qui rougit……
Je ne sais pas ce que j’ai dit,
Ma voix, hélas ! n’était qu’un râle.