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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/177

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Est-ce par pitié que sa main
Daigna se tendre vers la mienne,
Que sa lèvre de douceur pleine,
Fit sourire son pur carmin ?

Est-ce pour chasser mes alarmes,
Qu’elle me dit : « Que fais-tu là ? »
Je l’ignore, mais tout cela
Me rappela vers ses doux charmes.

Alors dans l’azur de ses yeux,
Mes yeux plongent avec ivresse,
Et dans une même caresse
Nos cœurs s’embrasent de leurs feux !