Aller au contenu

Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


RÊVERIE




Le mois de mai s’installe en roi sur la nature
Et lui prodigue, épars, ses apprêts radieux ;
Dans les bois, les ravins, un immense murmure
De bruissements, de voix, s’élève jusqu’aux cieux.
L’oiseau, lance son trille,
Et chante le réveil,
Et le matin, quand brille
Le bienfaisant soleil,
La fleur lève la tête,
Aspire ses rayons,
Puis ouvre, la coquette,
Ses bras aux papillons.