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Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/76

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Et c’est alors, que tour-à-tour,
Sous mes regards mouillés de larmes,
Passent, hélas ! avec amour,
Ces endroits aux durables charmes :
Les bois, le bisson, les îlots,
Et les Cascades azurées
Qui roulent au sein des sanglots
Leurs grandes vagues irritées ;

La grève aux immenses galets,
Où souvent à peine à l’aurore,
Nous allions tendre nos filets
À l’alouette au chant sonore ;
Et le ruisseau mystérieux
Qui serpente sous les grands chênes,
Que le printemps rend furieux
Et fait déborder dans les plaines ;