Page:Poitras - Refrains de jeunesse, 1894.djvu/93

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Cette étoile, c’est toi, ma chère !
Que j’aime à te faire la cour !
Ta lumière c’est le mystère,
Ta douce chaleur, c’est l’amour !

Quand l’ennui sur mon front voltige
En soupirant ses tristes chants,
J’ai recours à ton grand prestige,
À tes rayons purs et touchants.

Ah ! si jamais, étoile chère,
Tu disparaissais à mes yeux,
Je ne tiendrais plus à la terre
Où seule tu me rends heureux !


Novembre 1892.