Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/108

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A la poursuite
Du vieux tyran.

Si d’aventure
Un pèlerin
Qui de la faim
Sent la torture,
En mon chemin
S’offre soudain,
Bonne sylphide,
Mon vol rapide
Lui sert de guide
Vers l’arbre creux.
Où, dans ma cache,
J’offre à ses yeux
Un miel sans tache.
Ce miel divin
Calme sa faim :
Ma source claire
Le désaltère ;
Au pied du tronc,