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Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/19

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Le Silence



 
Tu te plains que je garde un silence farouche,
Que toujours près de toi mon front semble attristé :
Tu voudrais, me dis-tu, que mes yeux, que ma bouche
S’éclairassent encor d’un rayon de gaîté.

Tu dis vrai ; je le sens, je ne suis point aimable ;
Un voile ténébreux est tombé sur mes traits ;
Mais si d’autres m’ont fait un reproche semblable,
J’avais cru que dit moins tu me l’épargnerais.