Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/42

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À tes regards il s’ouvrirait peut-être,
Le cœur aimant qu’ont méconnu tes yeux ;
Peut-être, enfin, saurais-tu reconnaître
S’il mérita cet oubli dédaigneux.

Ô volupté ! te voir, te voir sans cesse !
T’environner de mille nœuds d’amour !
À tous les yeux dérober mon ivresse,
T’en pénétrer, t’en embraser un jour !

Rêves trompeurs ! visions insensées !
Fuyez, fuyez comme de vains éclairs !
Vents du rivage, emporte ces pensées,
Dispersez-les dans le vague des airs !